Tout changement peut être perçu comme un choc traumatique et les réactions de chacun(e) seront différentes en fonction de notre personnalité, de notre vécu et de nos prédispositions à la « résilience ».
Étymologiquement, résilience se rattache au mot anglo-saxon « résilience », qui désigne le ressort psychologique d’un individu à continuer à se développer pour se reconstruire après un traumatisme, mais différemment .
En sciences physiques, le mot désigne la capacité d’un matériau à résister aux chocs.
Par analogie, la résilience en entreprise est la capacité de l’entreprise à résister aux chocs et à continuer son activité.
Selon Boris Cyrulnik, la poursuite de l’évolution ne sera pas dans l’exact prolongement d’avant l’événement traumatique.
C’est la raison pour laquelle un accompagnement du changement, qu’il soit collectif ou personnel, permet de développer les capacités de résilience de chacun(e).
Un exemple de résilience
Tout le travail de mise en évidence de la résilience de l’entreprise porte sur le milieu interne et sur l’environnement externe.
Et notamment où celle-ci puise les ressources dont elle a besoin : matérielles, financières, humaines, culturelles, etc.
Le chef d’entreprise est l’élément phare qui servira de repère à toute son équipe.
Ceci afin de révéler les forces à mobiliser pour permettre de surmonter la crise.
Résilience et analyse systémique
La force d’une entreprise réside dans l’interaction entre la résilience organisationnelle, la résilience collective et la résilience individuelle.
La théorie veut qu’il n’y ait pas de résilience collective sans résilience individuelle.
Par ailleurs la résilience organisationnelle ne peut pas exister sans résilience collective.
La résilience personnelle est un processus dynamique qui s’étale sur un temps plus ou moins long et qui permet à la personne concernée de passer au travers de ses épreuves et même d’en ressortir grandi.
La capacité de résilience de chacun est à la fois innée et acquise.
Les déterminants et les facteurs de résilience peuvent être de trois types : individuels, familiaux et sociaux.
La conduite du changement
L’accompagnement au changement et le développement de la résilience permettent d’identifier et déployer nos ressources personnelles. Ainsi, le but est de les mettre au profit de notre propre reconstruction.
La résilience s’exprime peut être aussi à travers la capacité à apprécier notre vie dans son imperfection.
« La vie n’est jamais loupée.
La vie n’est pas à réussir.
Ce n’est pas un objectif.
Vivre est à soi sa propre fin. »
Alexandre Jollien
(philosophe dont la vie est un très beau témoignage de résilience)
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